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Année meurtrie

 

Je ne sais où je vais dans une nuit arctique,

Je réfléchis, je me brûle, amour vérité,

Dans cette ardeur, je me consume de plein gré.

Amitié, pour moi son feu n’est pas romantique.

 

Mes folies, talents et dessins ; ne manque qu’elle,

Mais fidèle et naturel je resterai moi.

Hiver et chute non amortie. Désarroi.

Oxygène, vie cruelle mais besoin d’elle.

 

Pente rude mais espoir existant, ce gouffre

Ne sera pas ma demeure. Mon cœur y souffre.

Mais ô Charlie, ton mur de fleurs n’a pas suffi.

 

Colère et déception, seule option : abandon

Mais à avancer pas à pas d’avenir bon.

Espoir cruel, vif, détruit. Destin affaibli.

 

De Percy (05/2015)

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